Cours d'économie
I) Pourquoi une économie de l’éducation ? II) Les sociétés d’ordre III) Les sociétés de progrès IV) L’héritage des 30 glorieuses V) La théorie du capital humain VI) La recherche d’emploi VII) Le travail
I) Pourquoi une économie de l’éducation ?
L’éducation a un prix et coûte chère. En France, la collectivité à dépensé en 2000, 6,2% de sa richesse dans la formation initiale. L’Education Nationale représente le premier budget de l’Etat et emploie 5% de la population active.
Le nombre d’élèves a augmenté ainsi que le coût par élève, et ce nombre a doublé dans le premier degré. Et ce sous l’effet de l’amélioration des taux d’encadrements et de la revalorisation du statut des enseignants.
De même, la hausse du chômage maintient les jeunes dans le système scolaire. A l’inverse, dans les périodes de reprises, les interruptions d’études sont plus fréquentes.
Pour beaucoup, l’éducation est une consommation. Considérer l’éducation comme un bien de consommation, se justifie parfaitement, dans la mesure où elle permet d’abord à l’étudiant une vie agréable et de nombreuses activités de loisirs à un prix peu élevé.
De ce fait, l’économie de l’éducation envisage l’éducation sous l’angle d’investissement, c’est-à-dire qu’elle représente aujourd’hui une dépense qui demain doit produire un supplément de richesse et de bien-être.
Bien qu’elle détermine les richesses futures, individuelles ou collectives, l’éducation engendre néanmoins des inégalités, celles des individus et celle de la nation.
Aujourd’hui, l’économie de l’éducation prend en compte les inégalités, l’organisation, et le financement du système scolaire et l’évaluation des politiques éducatives.
L’investissement implique la réunion de plusieurs éléments :
Le détour, le coût, le retour, le temps.
Le détour : au lieu d’aller sur le marché du travail, pour y conclure un contrat et percevoir un salaire, l’individu se rend en