Introduction
L’aide sociale s’inscrit dans un mouvement historique du traitement de la pauvreté.
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Traitement lié à la question du travail : il y a un jugement moral contre les personnes sans emploi :
- Les « bons pauvres » => invalides, pas responsables
- Les « mauvais pauvres » => responsables ; peuvent travailler mais ne le font pas.

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On s y intéresse pour une question de dangerosité : maîtriser le danger pour maintenir l’ordre social et la cohésion sociale.

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Aspect local : 1 CPAS/Commune. But : aide à la survie et contrôler.

1. Les 3 dimensions de l’exclusion
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Déclassement social : La perte de ressource conduit à une perte d’autonomie.
La dépendance conduisant elle-même à l’isolement.

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Déclassement symbolique : Perte de dignité, de confiance en soi. Stigmatisation.

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Déni de citoyenneté: Dépendance face aux institutions et donc difficulté de s’affirmer en tant que citoyen.
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Conclusion : On ne naît pas exclu, on le devient. Possibilité de transmission d’exclusion par les parents. L’exclusion vient d’un rapport social de pouvoir. L’inégalité dans la redistribution des richesses l’entraîne.

Historique
1. Moyen-Age
La pauvreté ne se base pas sur une question sociale. L’ordre est clairement établit
(Nobles/Clergé/Tiers Etat). Valorisation de la propriété de terres. Activités manuelles perçues comme dégradantes. Le christianisme prône : la pauvreté est donc une vertu spirituelle assimilée à un détachement des biens matériels. La mendicité n’est donc pas négative puisque liée au détachement des biens. La charité est aussi une vertu car « Qui donne aux pauvres donne à Dieu ». Les pauvres mendient ou sont pris en charge par la communauté.
Au 11è siècle, il y a un développement des villes et des échanges locaux et internationaux. La croissance de la pauvreté dans les villes va être considérée comme un risque pour l’ordre social établi. La pauvreté devient un problème à traiter.

A partir du 12è siècle,