Nos sociétés modernes sont devenues des "sociétés à projets". Les projets concernent autant les institutions (projet scolaire, projet d'établissement hospitalier, projet de loi, projet politique, projet de société...) que les individus, à tous les stades de la vie (du projet éducatif au projet de retraite, en passant par les projets professionnels, familiaux, existentiels...). Cette omniprésence du mode projet dans tous les aspects de l'activité humaine renvoie à une vision idéalisée de ce mode d'action.

Toute entreprise est un projet depuis l’origine, elle doit se vendre, vendre ses produits, gagner la bataille de la compétitivité, affiner, valider et développer sa stratégie, gérer et manager des compétences, se repérer dans le maquis des lois et des règlements, ne pas laisser piéger par les normes, assurer une veille technologique, construire et gérer son image, réaliser des gains de productivité, gérer l’explosion des nouvelles technologies de la communication, renouveler la stratégie et les comportements commerciaux…

La culture entrepreneuriale progresse et se transforme pour faire exploser l’univers des idées, en effet, les petites idées démarrent les grands projets.
Les entrepreneurs suscitent le changement par des projets de petite ou grande envergure à travers l’innovation pour un monde en évolution.

La création d’entreprise est nécessaire au développement économique, à la création d'emplois et à la vitalité des territoires. Favoriser la création, le développement et la transmission des entreprises constitue donc une des priorités du gouvernement.

La formalisation de toute entreprise issue de l’existence d’une idée est une phase nécessaire dans tout projet de création. Elle commence par la définition du produit ou du service à offrir, de son utilité, de ses points forts et faibles, de ses avantages concurrentiels et des contraintes internes ou externes au projet .
Il est primordial d’évaluer la pertinence de toute idée qu’elle que soit sa