Crise de la dette souveraine

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La crise de la dette souveraine (Grèce, Portugal, Espagne, etc.) a mis en lumière les limites de l’intégration européenne en matière monétaire

Dans le cas de l’intégration positive en effet, l’UE produit le plus souvent son propre modèle sur la manière de mener les politiques publiques. Comme il y a modèle, il y a également forme de pression pour s’y adapter. En somme, il s’agit d’un mécanisme vertical, fondé sur une explication du type goodness of fit.
Quand l’UE procède par intégration négative, il n’y a pas de modèle majeur ou de « patron » européen. Tout ce que l’UE impose de façon hiérarchique concerne le niveau d’application (the level-playing-field) ; l’absence de discrimination entre résidents et non-résidents en est un exemple typique. L’intégration négative est imposée de façon hiérarchique aux États membres, mais le résultat final dépend de la propension et de la capacité de ces gouvernements à s’engager dans la compétition réglementaire. En tant que tel, le mécanisme est davantage horizontal que vertical.
Dotés de pouvoirs purement consultatifs, ces comités manquaient de capacité à surmonter les divergences de traditions nationales pour former un ensemble cohérent de surveillance.
– Une grande partie des règles techniques est déterminée au niveau national où il existe des différences considérables entre Etats membres. En outre, les pouvoirs des autorités varient d’un Etat membre à l’autre. Il en résulte un cadre réglementaire morcelé et une surveillance financière inégalement appliquée dans l’UE. Cela nuit à la stabilité financière
En cas de crise, les autorités nationales ne parvenaient pas à prendre des mesures d’urgence coordonnées (par exemple, l’interdiction isolée des « ventes à découvert à nu » par l’Allemagne tandis que cette opération est plus utilisée dans d’autres pays européens et peut facilement se déplacer).
En bref, le système de surveillance dans l’UE s’est avéré particulièrement lourd à manier. Pour cette raison, le rapport

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