Critique de la bourgeoisie de zola dans nana
Clément Stumpf
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UNE SATIRE VIRULENTE DE LA BOURGEOISIE D’AFFAIRE, DU LUXE ET DE
L’ARGENT
Tout le roman est tourné autour d’une satire virulente de la bourgeoisie d’affaire, du luxe et de l’argent qui selon Zola symbolise toute la pourriture du Second Empire et qui se montre dans plusieurs des chapitres de Nana.
Le chapitre XI fait parti de ces chapitres qui critique vivement le mode de vie de l’époque, il raconte l’arrivée de Nana au théâtre des Variétés et le contrat qu’elle établit avec le comte Muffat.
Tout d’abord, on peut voir dans ce chapitre tout ce monde des demi-mondaines, comme Nana et Rose Mignon, se servant des hommes se résignant à être que des portes monnaies pour ces femmes pompant l’argent de leurs amants et notamment dans ce cas, le comte Muffat : « Tu vois ce qui se passe ?... Ma parole, si elle recommence le tour de Steiner, je lui arrache les yeux ! » (Page 308).
On voit aussi comment ces hommes de la haute bourgeoisie d’affaire mettant tout en œuvre pour posséder leur maîtresse avec leur argent sale qu’ils gaspillent pour ces « parvenues de l’amour » : « Ecoute au moins ce que je venais t’offrir… Déjà, j’ai vu un hôtel, près du parc Monceau. Je réaliserais tous tes désirs. Pour t’avoir sans partage, je donnerais ma fortune… (…) Oh ! Je te voudrais la plus belle, la plus riche, voitures, diamants, toilettes… » (Page 313).
De plus, on remarque aussi comment les plus hautes classes de la société s’abaisse devant cette fille sortie des trottoirs de la Goutte d’Or : « Alors il se ramassa péniblement » (Page 314), « C’est drôle ces hommes riches s’imaginent qu’il peuvent tout avoir avec l’argent… ». On nous montre aussi ce mépris de l’argent qui vient tout autant de la part de Nana que du comte : « Ah l’argent ! Mon pauvre chien, je l’ai quelque part ! Vois-tu, je danse dessus, l’argent !je crache dessus ! », « Eh bien, tu lui en prêtera, puisque tu en as jeter par les fenêtres. » (Page 315)
Ainsi, on constate que