Critique de la face cachée des banques, d'eric laurent
La Face cachée des banques met en évidence la complicité des milieux financiers et politiques qui a conduit les politiciens à s’écraser face aux volontés des banquiers. On remarque, en effet, qu’à partir de Clinton, le pouvoir de Wall Street sur les politiciens n’a cessé de croître, en même temps que le pays s’est désindustrialisé:
Clinton s’est soumis aux financiers en supprimant le Glass Steagall Act de Roosevelt, qui prévoyait notamment de séparer les banques de détails et d’investissements. Aussi, Henry Paulson, ancien Président de Goldman Sachs, était ministre des finances sous la dernière année du mandat de Georges Bush. Il maîtrisait sa politique pour servir Wall Street! Et ça continue aujourd’hui avec Barack Obama: son «administration a tout fait pour cacher l’insolvabilité de certains établissements.»
Un univers de «mensonges» et d’«opacité»
Au cours de son enquête, l’auteur a découvert que les plus grandes firmes mondiales ont profité de leur puissance pour s’enrichir par la spéculation:
Les agences de notation ont pour rôle de garantir la qualité des crédits avant que les banques ne se les rachètent entre elles. Mais elles ont fermé les yeux sur les crédits