Critique du génie de nietzsche
Le texte étudié ici « De l'âme des artistes et des écrivains « est issu de l'essai de F. Nietzsche , « Humain trop humain » . Le thème général du texte est le génie
L'auteur ici tente de savoir si l'idée de génie est recevable .
F. Nietzsche défend le fait que cela relève d'une certaine mystification .
Il avance d'abord l'idée que l'homme cherche à se différencier de ces individus , par le « culte du génie » .
Puis F. Nietzsche tente de rationaliser le génie , avec la mise en comparaison de l'homme , notamment grâce aux similitudes des deux modes de travail .
Enfin , il explique pourquoi l'homme parvient à être tant admiratif de l'œuvre d'un génie , en opposition à celle d'un homme de sciences .
Je choisis de situer ma première partie de la ligne 1 à la ligne 6 . Ma seconde partie s'étendra de la ligne 6 à 23 . Pour finir , ma dernière partie commencera de la ligne 24 jusqu'à la ligne 37 de ce texte .
Partie 1
Nietzsche dénonce le comportement de l'individu qui cherche à s'écarter de ce qu'il pense être génial . Nietzsche montre son désaccord envers une telle conséquence : reconnaître le génie ne doit pas empêcher de se mesurer à lui ; c'est par une sorte de paresse que l'on accepte de le considérer comme miraculeux.
Ce qui est humain doit être compréhensible des hommes, sauf s'ils trouvent un intérêt à l'ignorer. C'est bien ce qui se produit dans le phénomène du «culte du génie» Contrairement à ce qu'on pourrait attendre, ce n'est pas la bonne opinion de l'artiste qui en est la cause, mais l'amour-propre de celui qui le sacralise : il est désagréable et désavantageux de se comparer au génie, il est donc plus confortable d'ignorer sa part d'humanité, qui rend la comparaison possible. Ainsi le culte du génie existe par la crainte se voir rabaisser à sa juste valeur . Au-delà de la sacralisation du génie, c'est un réel mépris : « nous n'avons pas à rivaliser » veut dire aussi que l'homme supérieur peut exister hors du monde,