Croissance et développement
Chapitre 1 : La mesure et les indicateurs de la croissance :
Les premiers économistes qui se posent des questions sur la croissance sont les économistes classiques.
Les classiques : Adam Smith (libéral) : « De la richesse des Nations »
Ce qui différencie les libéraux et les autres économistes est que l’Etat doit avant tout exclusivement être au service de la création de richesse, c'est-à-dire que l‘Etat ne doit pas être nécessairement un processus de service de répartition.
Il n’y a pas de capitalisme sans respect de la propriété privée.
Malthus (libéral) : la population croit à un rythme supérieur à la croissance de la production.
Il pense que nous sommes dans l’hypothèse des rendements décroissants.
Il est donc vigilent dans les questions de croissance démographique.
Par rapport aux classiques libéraux, il y a d’autres classiques socialistes : Karl Marx : le système capitaliste ne peut pas se passer de la croissance économique.
La seule logique selon Marx du capitalisme est l’accumulation de profit.
Donc, si la croissance est limitée, les profits sont moins nombreux.
Le capitalisme est donc voué à sa propre mort car on ne peut pas consommer tout ce qui est produit.
Keynes est un contemporain de la crise de 1929. La problématique keynésienne n’est plus à la mode aujourd’hui. L’idée est que pour que la croissance soit régulière, il faut non pas comprimer les dépenses de consommation mais faire en sorte que les ménages consomment afin d’éviter une crise de surproduction.
La problématique se dissocie entre ceux qui se réclament des néo-keynésiens et ceux qui se réclament des néo-classiques.
Les néo-keynésiens sont pour un Etat régulateur pour éviter les dérives du capitalisme mais ne veulent pas d’un Etat trop interventionniste. (Strauss-Kahn, Stieglitz). Ce qui distingue un Strauss- Kahn d’un keynésien est que ce ne sont pas des économistes qui sont prêt à aller au delà des dépenses actuelles.