créer un projet de développement
C'est essentiel ! Un repreneur doit posséder, d'entrée de jeu, une personnalité qui fera de lui un "bon patron". Il doit être conscient que, contrairement à une création d'entreprise, il ne dispose généralement que d'une centaine de jours pour convaincre et pour montrer d'emblée toutes les facettes de sa personnalité !
Certains candidats à la reprise ont déjà exercé des fonctions de direction générale, de gestion d'un centre de profit, d'une filiale ou d'un atelier. C'est un point positif, car ils y ont acquis et démontré les aptitudes nécessaires à la direction d'une affaire :
- une bonne puissance de travail,
- de la ténacité,
- une capacité de prise de décision, de synthèse, et d'analyse des situations,
- le sens de l'animation d'équipes,
- une large ouverture sur l'environnement,
- une aptitude à inspirer confiance
Mais attention cela ne suffit pas nécessairement : cette expérience a pu être acquise dans un environnement propice, en bénéficiant d'une logistique adaptée, de l'appui de conseillers et des services d'une infatigable secrétaire ! Ils doivent être conscients que reprendre une entreprise, c'est "mettre les mains dans le cambouis", s'atteler à diverses tâches parfois peu habituelles pour certains qui, par exemple, ne seraient jamais entrés dans une usine ou un atelier... Il faut aussi un caractère bien trempé pour faire face seul, sans la protection d'une maison-mère, lorsqu'il faut prendre des décisions lourdes, prendre des risques calculés, gérer les imprévus : le client qui fait défaut ou ne paie pas, le banquier qui ne suit plus.
Un repreneur doit coiffer de multiples "casquettes" : avoir la fibre commerciale, des connaissances approfondies en gestion, un bagage juridique, de bonnes capacités de manager, etc.
Le gestionnaire doit savoir parler au chef d'atelier et être introduit dans