Culture commune intergénérationnelle
L’histoire, la religion, la musique et tous les arts en général font partis de notre culture commune, d’où l’importance de préserver un maximum de traces du mode de vie de nos ancêtres. Chaque génération apporte sa pierre à l’édifice de la construction de la mémoire individuelle et collective.
La transmission de la culture est parfois difficile car les conflits de génération entrainent un dialogue difficile entre « jeunes » et « vieux ». Chacun doit faire un effort pour faciliter les échanges. Les « vieux » n’adhérent généralement pas aux goûts des plus jeunes, que ce soit au niveau musical, cinématographique ou sur leur mode de vie et leur façon de voir l’avenir.
Ils sont souvent réticents, voire hostiles devant leur culture. Ils ont du mal à accepter que « les jeunes » soient pressés d’imposer leur mode de vie et leurs goûts et qu’ils n’apportent que peu d’importance aux choses du passé. Ces derniers veulent ainsi imposer leur personnalité et marquer leur autonomie.
« Les jeunes » trouvent ringarde la culture que leurs parents veulent leur léguer, ils veulent suivre leurs propres chemins, se forger leurs propres expériences. Ils veulent expérimenter eux-mêmes la vie et se créer leurs propres existences.
Ceci peut s’expliquer par l’éducation reçue dans l’enfance et surtout par l’époque à laquelle l’adulte s’est construit et l’évolution constante du monde. La culture ne peut pas rester figée dans le temps, elle évolue forcément. Les jeunes ont été éduqués différemment de leurs parents, on leur a appris à exprimer leurs idées et à avoir un esprit critique, alors qu’il y a seulement une trentaine d’années, on inculquait la retenue et l’enfant n’avait le droit de parler que si ses parents l’autorisaient. Pour les femmes, cela était encore plus vrai et elles n’étaient pas autorisées à exprimer leurs désirs et leurs besoins, elles devaient être soumises et aimer ce