Dame créole baudelaire
Dans le premier quatrain, nous avons l’évocation d’un paysage très exotique qui est bien loin de celui de la France. En effet, nous pouvons retrouver les mots suivants : au pays parfumé, un dais d’arbres empourprés, palmiers, soleil caresse. Ici, Baudelaire parle, en l'occurrence, d’une île bien précise qui est celle de la Réunion mais ce n’est qu’à partir du dernier vers de ce quatrain qu’il commence à nous parler d’une femme créole.
Dans le deuxième quatrain, Baudelaire nous fait l’éloge de cette magnifique dame. Il nous la décrit en mettant en avant tous ces charmes ignorés. En effet, Baudelaire nous dit: son teint pâle et chaud, brune, grande, svelte, sourire, tranquille etc. Dans cette strophe, Baudelaire nous évoque aussi l’érotisme de cette dame. Nous le retrouvons par: «enchanteresse, chasseresse». Ce qui donne notamment l’impression que cette femme a un pouvoir sexuel sur Baudelaire.
Dans le premier tercet de ce poème, Baudelaire émet une hypothèse dans le cas où Mme Autard de Bragard se rendrait en France. Dans cette strophe, Baudelaire met en relief aussi la beauté de la France de l’époque. Il parle notamment: «d’antiques manoirs», «vrai pays de gloire», «bord de la Seine», «verte Loire». La France, ici, est une fierté de Baudelaire et c’est à partir de ce moment-là qu’il nous dit que Mme Autard de Bragard serait digne d’orner les antiques manoirs. Cela veut donc dire qu’elle serait notamment digne d’habiter dans