Dans quelle mesure chacune des trois scènes du corpus répond-elle aux principes d'art dramatique énoncés par boileau dans son art poétique ?
Le corpus comporte quatre textes. Le premier est un poème de Nicolas Boileau, et tiré de l'art poétique oublié en 1674 .Le deuxième est la scène d'exposition de la pièce « les caprices de Marianne », écrit en 1833 par Alfred de Musset , le 3ème est la scène d'exposition de « la cantatrice chauve » écrit en 1950 par Eugène IONESCO et enfin le dernier est la scène d'exposition de « deux femmes pour un fantôme » rédigé en 1971 par René de OBALDIA. Nous montrerons dans quelle mesure chacune des trois scènes du corpus répondent ou non aux principes d'art dramatique énoncés par Boileau dans son « Art poétique».
Dans son extrait de « l'art poétique » boileau énonce les principes d'art dramatique suivant : la pièce doit plaire et toucher le spectateur ( v.1 « le secret est d'abord de plaire et de toucher ») notamment par son originalité (v.2 « inventez des ressorts qui puissent m'attacher »), le sujet de l'action doit être immédiatement annoncé (v.3 « que dès les premiers vers l'action préparée ») et il doit être simple et claire afin que le spectateur comprenne facilement l'action de la pièce (v.4 « sans peine du sujet aplanisse l'entrée ») et qu'il ne s'ennuie pas ou se fatigue à essayer de comprendre.
La première scène d'exposition est tirée d'une pièce d'Alfred de Musset , les caprices de Marianne , et a été écrit dans la première moitié du XIX ième siècle en 1833 .Cette scène respecte les principes énoncés par Boileau dans la mesure où l'on comprend vite et facilement la scène. Les personnages sont clairement nommés .On sait ce qu'il se passe : Coelio fait la cour à Marianne ,une femme mariée à Claudio et celui-ci va vite l'apprendre et va essayer de le retrouver afin de le tuer. De plus la scène est assez originale car Coelio envoie une vieille femme pour faire part de ses sentiments à Marianne...
La deuxième scène d'exposition est extraite de « la cantatrice chauve » écrite en 1950 par Eugène IONESCO. Le but de cette pièce est