L’œuvre de Pascal s’intitule les Pensées, c’est une œuvre fragmentaire et est présenté sous formes de feuillet. Il y a vingt sept liasses. Au départ Les Pensées sont une forme d’apologie du christianisme Pascal.
Il est important de bien différencier le fait de convaincre et de persuader
Lorsqu’on persuade, l’objectif est entraîner l’adhésion d’un interlocuteur à une thèse c’est-à-dire une opinion que l'on tient pour vraie et que l'on s'attache à défendre tout en s’adressant au sentiment du destinataire ainsi qu’a son imagination.
Lorsque l’auteur convainc il a pour but d’amener une personne à penser profondément la même chose que soi tout en s’adressant à la raison du destinataire. Il s’agit donc de s’interroger et de définir par quel moyen Pascal tente-t-il de rattaché son destinataire a l’idée qu’il défend et dans quel but ?
Pour cela nous nous intéresserons au moyens que Pascal utilise pour convaincre et persuader en observent plus attentivement son argumentation, l’exemple qu’il utilise, sa ponctuations ainsi que les registres qu’il emplois.

Plutôt que de convaincre, Pascal cherche à persuader son auditoire, à le séduire, le déstabiliser pour mieux le conduire vers la foi.
Les Pensées font donc appel aux sentiments. Pascal tente de persuader son locuteur particulièrement dans Le pari Pascalien ou il tente de persuader les libertins de l’intérêt de croire en Dieux en démontrant qu’il n’on rien à perdre en croyant en lui alors qu’ils peuvent être perdant si il n’y croie pas. On peut noté que pour persuader Pascal s’appuie sur les figure de style et plus particulièrement sur les figures d’insistance , tel que les répétition Fr 121 , les anaphores Fr 126 ( De là ) , les gradation Fr 76 .
Pascal utilise aussi des figures d’opposition telle que l’antithèse dans le Fr 112.
Mais la persuasion utilise aussi la ponctuation telle que l’interrogation Fr 99 qui trahit la volonté d’animer le propos.
La syntaxe est elle aussi utiliser dans le but de convaincre