LES DERIVES POSSIBLE

L’eugénisme peut être désigné comme l’ensemble des méthodes et pratiques visant à transformer le patrimoine génétique de l’espèce humaine, dans le but de le faire tendre vers un idéal déterminé.

Les performances accrues des examens de dépistage prénatal peuvent donner lieu, en cas d’annonce d’un risque ou de découverte d’un handicap grave, à des conduites d’interruption de grossesse. Ces manières de faire, pourraient à la limite être considérées comme une sorte d’eugénisme.
La connaissance du sexe est rendue plus accessible et sans danger entre la dixième et la douzième semaine grâce à l’échographie en trois dimensions. Cependant, la détermination du sexe est possible dès la huitième semaine par biopsie des trophoblastes, technique qui comporte néanmoins des risques. Mais en connaissant dès la huitième semaine le sexe de l’enfant la grossesse pourrait être vécue de façon si opportuniste que sa poursuite ou son arrêt ne tiendrait qu’à cette connaissance. Mais le risque d’une dérive eugénique est fort improbable.
LES ENTRAVES POSSIBLE

L’entrave à l’avortement peut être désigné comme le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher une interruption de grossesse ou les actes préalables en exerçant des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d’intimidation à l’encontre des personnels médicaux et non médicaux travaillant dans un établissement d’hospitalisation habilité à pratiquer des IVG.

L’ETHIQUE

La principale difficulté réside dans la confrontation entre droit à la vie pour chaque être humain et liberté de la femme.

L'embryon est-il un "homme" avec des droits comparables à ceux d'une personne déjà née? Pour défendre ce point de vue, on invoque le plus souvent la présence, dès la fécondation, de tout le patrimoine héréditaire.

Il est défendu par de nombreux mouvements ,et notamment Barack Obama qui a rappelé « Cette décision non seulement protège la santé des femmes et la liberté de reproduction, mais