D’où les fondements de la personnalité

Humains nous sommes et telles en découlent nos racines, animés d’une myriade de sentiments et d’émotions faisant de nous des êtres souverains mais si vulnérables à la fois. Ce fourmillement d’émotions tapis en chacun de nous, nous rend uniques et détermine notre personnalité. Sur un pied d’égalité, nous sommes tous bâtis sur les mêmes fondements : joie, colère, peur, tristesse. Mais de notre tempérament particulier émanent quelques caractères fondamentaux et bien singuliers à tout un chacun ; la sensibilité, la franchise, le contrôle de soi, la faculté de se livrer ou se délivrer sans craindre le regard des autres. Tant de facteurs distinguant un humain d’un humain. Les traits de caractère sont inscrits en nous dès la naissance mais les évènements de la vie les confirment.
Il est démontré qu’un individu se construit durant l’enfance, une période où les émotions sont fulminantes et, où la moindre anicroche, quelle qu’elle soit, engendrera de façon inévitable, des incidences quasi immuables sur un future pas si éloigné ; une peur refoulée, une grande timidité ou son antonyme, une joie de vivre ou une tristesse perpétuelle. Bref, une somme de facteurs résultant de l’enfance, gravés, tel un circuit imprimé au plus profond de notre être. Un enfant épanoui aura toutes les chances de devenir un adulte équilibré, et le rôle des parents apparait ici, à la manière de guides spirituels à son égard. Leur implication dans l’adultisme de l’enfant restera gravée à tout jamais, quelle lui soit bénéfique ou néfaste.
Un enfant maltraité, délaissé ou ayant subit trop tôt la disparition d’un proche ou d’un parent n’aura que peu de chances d’inonder son avenir de liesse. Il se sentira dominé par une sensation de vulnérabilité constante, troublant à son insu le sens même de sa propre existence. Il s’adonnera alors à une longue vie de solitude morale en songeant à cet obscure passé pesant, comme un fardeau au dessus de sa