Alfred de Musset (1810-1857)
Sa vie
Alfred nait dans une famille intellectuelle ; son père aimait Rousseau, écrivait et était chef de bureau au ministère de l'Intérieur. En 1819, il entre au Collège Henri IV où il réalise des études brillantes. Dispensé d’une classe, il sort en 1827 de l’école et ne sait vers quelles études se diriger. Finalement, il choisira le monde littéraire. En 1828, il entre dans le Cénacle, salon littéraire qui rassemble les poètes romantiques. En 1830, il fait jouer sa première pièce de théâtre Nuit Vénitienne. Mais cette pièce est un échec total. Dès lors, Musset décide d’inventer son propre théâtre qui ne sera pas destiné à être joué mais à être lu. En 1833, il écrit Les caprices de Marianne. Cette même année, il rencontre George Sand avec qui il aura une liaison, une passion très mouvementée. Mais cette passion ne dure que quelques mois. Après leur séparation, Musset souffre terriblement et cette souffrance fait naitre en lui le génie. Il écrit alors des pièces de théâtre telles que Lorenzaccio, On ne badine pas avec l’amour, Le chandelier. En même temps, il publie des poèmes tourmentés tels que La Nuit de Mai, La Nuit de Décembre et plus tard La Nuit d’Aout et La Nuit d’Octobre.
En 1840, il se sent vieux et son inspiration est morte. Il n’a plus le gout de vivre. Sa santé se dégrade : il devient alcoolique et est pris de crises dépressives. Malgré tout, la chance lui sourit puisqu’en 1847, on joue à la Comédie française sa pièce de théâtre Un caprice. Il décide alors de remanier quelques-unes de ses pièces pour qu’elles soient jouables. En 1852, il accède à l’Académie française. Il décède en 1857, quelque peu oublié par les écrivains de son temps.
Sa folie
Musset était un homme tourmenté. Sa hantise la plus profonde résidait en sa peur de devenir fou. La folie qui le guettait était terrible. Sans prévenir, elle s'emparait de lui et l'aliénait complètement. Il ne pouvait plus se maitriser, sa force physique se décuplait.