Debat sur l'islam
Le premier ministre souhaite recadrer les choses et limiter le débat à la stricte question de la laïcité, "seul cadre" dans lequel le débat serait, selon lui, "utile". Il promet de veiller "à la place qui est la [s]ienne, à ce que ce débat ne dérive pas".
RECADRAGE DE COPÉ
Face à ces critiques croissantes, le patron de l'UMP, Jean-François Copé, tente de défendre son initiative en assurant qu'il n'est pas question de stigmatiser les musulmans. "Ça n'a rien à voir, en termes de méthode, avec le débat sur l'identité nationale qui, lui, était un débat d'initiative gouvernementale déployé dans toute la France. Là, il s'agit d'un débat qui est initié par l'UMP, qui porte sur la laïcité, qui a d'ailleurs toujours porté sur la laïcité", a-t-il déclaré, mardi 1er mars sur France Inter.
Une affirmation qu'il est aisé de mettre en doute : c'est bel et bien avant tout sur l'islam que Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé avaient décidé de débattre, comme l'attestent leurs déclarations publiques. Lorsqu'il lance son idée de débat, le 16 février dernier, le secrétaire général de l'UMP avait déclaré : "Nous allons organiser un débat autour de la thématique qui est la suivante : comment organiser l'exercice des cultes religieux. (...) Ce débat comportera deux parties, une première sur les cultes religieux en France et leur compatibilité avec les lois de la République, et une deuxième partie sur la question de l'islam de France."
Répondant par la suite aux questions de journalistes, Jean-François Copé avait précisé qu'il s'agissait de "poser un certain nombre de problèmes de