Demande et sous emplois j.m keynes
J.M Keynes
Et ses prolongements
I.Petite histoire de la pensée économique
En science économique il existe un certain nombre de courants théoriques.
Un courant théorique peut être défini comme un corps d’hypothèses de compréhension de la réalité économique. L’analyse économique la plus courante, appelée « économie standard » ou « main stream », est basée sur la problématique de l’équilibre général, problème au fondement de la théorie néoclassique.
La théorie néoclassique est une théorie micro-économique adoptant sur le plan de la méthode le principe de l’individualisme méthodologique.
Le courant néoclassique est un courant dont le pouvoir explicatif est relativement important, il n’avait pas de courant « concurrent » jusqu'à la révolution Keynésienne. En s’appuyant sur l’analyse des cause de la crise de 1929, l’économiste anglais John Maynard Keynes va être à l’origine de l’émergence d’un courant théorique dont les hypothèses vont permettrent de justifier l’intervention de l’état. C’est le Keynésianisme.
A.Les approches libérales : Des classiques aux néoclassiques
Dans le cadre de la théorie libérale, la métaphore de la « main invisible » (= A. Smith) illustre le mécanisme de l’autorégulation du marché.
Mais le courant libéral est un courant qui s’est progressivement constitué autour des courants classiques et néoclassiques.
Le courant classique
→ A. Smith → D. Ricardo → R. Malthus → J.B. Say
Les classiques raisonnent en terme de valeur travail, c’est-à-dire que la valeur d’un bien est déterminée par la quantité de travail nécessaire à sa production.
Le courant néoclassique
→ V. Pareto → L. Walras
Les auteurs néoclassiques adoptent la théorie de l’utilité, selon laquelle la valeur d’un bien est déterminée par la satisfaction que ce bien procure à l’individu.
La théorie néoclassique est structurée par un certain nombre