Mener une démarche de projet de territoire

Point théorique
La démarche de projet en tant que démarche, est une façon de faire, une façon de travailler. Elle nécessite une capacité de recul et de « projection », c’est-à-dire de vision d’avenir que l’on se donne.
La démarche de projet peut être personnelle et individuelle : projet personnel, projet de vie, mais elle peut aussi être collective. C’est le cas d’une démarche de projet d’établissement ou d’une démarche de territoire.
Depuis longtemps dans le développement local, la démarche de projet fait référence à une dynamique collective conduite par des acteurs du territoire, éventuellement en partenariat avec d’autres acteurs. Elle s’oppose à une démarche de type procédurale qui n’utilise que les outils et procédures existants pour réaliser ses fins. Cette approche est aujourd’hui de plus en plus utilisée dans le management des entreprises, des associations. La dynamique collective est alors menée par les acteurs de l’organisation.
Elle se développe dans certaines structures et plus particulièrement dans certaines MJC, centre sociaux, maisons de quartier,….
En effet, l’intérêt est d’une part d’avoir cette démarche en interne pour mobiliser les personnels autour d’un projet fédérateur qui donne sens à leurs actions, et d’autre part d’être à l’écoute des populations sur leurs territoires, afin de trouver leur place en tant qu’acteur et d’être en mesure de proposer des projets adaptées aux besoins locaux.
La démarche de projet est une démarche de progrès, d’innovation, de création et de mobilisation. Elle donne des orientations et permet l’évolution de ces orientations pour s’adapter à l’évolution des contextes. C’est une démarche itérative, c’est-à-dire qu’à chaque étape, le projet se réadapte, tandis que l’objectif est conservé ou conforté.
La démarche est souvent aussi importante que le projet lui-même, car c’est elle qui crée la dynamique, ou qui est source de blocage. Elle peut être directive ou