Deroulement d'une prise de tension artérielle
Deux méthodes manuelles sont utilisées. La méthode auscultatoire et la méthode palpatoire. Il existe également des appareils automatiques et des techniques de mesure de la pression artérielle sanglante.
Méthode auscultatoire
L’opérateur doit s’équiper d’un brassard ainsi que d’un stéthoscope. Le brassard doit être de taille adaptée à la corpulence du patient. D’une façon générale, la hauteur doit être équivalente à 40% de la longueur du bras et la circonférence de la poche gonflable doit couvrir 80% de celle du bras. Le brassard est muni d’un manomètre qui doit permettre de visualiser la pression exercée par le gonflement de la poche.
La mesure s’effectue de préférence sur un patient au repos depuis 10 min et en décubitus dorsal. Il faut tout d’abord dégager le bras afin d’apposer le brassard sans être gêné par un vêtement. Celui-ci doit être appliqué sans bailler sur la peau du patient (il ne doit pas pouvoir glisser). La poche gonflable doit idéalement se trouver sur le trajet de l’artère humérale. Le bord inférieur du brassard doit se trouver à environ 2 cm du pli du coude.
A l’aide de la poire reliée au brassard, gonfler jusqu’à abolition du pouls radial plus 20 mmHg (sur le cadran de mesure). Puis, avec le stéthoscope placé sur le trajet de l’artère humérale (au niveau du pli du coude) guetter l’apparition d’un pouls pendant le dégonflage lent et progressif du brassard.
Phase 1 : Le premier battement net caractérise la valeur systolique.
Phase 2 : L’intensité des battements diminue et peut même parfois disparaître (c’est le trou auscultatoire).
Phase 3 : Bruits assourdis, souffle.
Phase 4 : Disparition des bruits, le dernier battement correspond à la valeur diastolique.
En pratique on ne distingue souvent que les phases une et quatre.
Méthode palpatoire
On procède de la même façon pour la mise en place du brassard. Le gonflage s’effectue avec les doigts placés sur le pouls radial. A l’abolition de celui-ci, le brassard est