On a tendance à penser que les relations entre les grands-parents et leurs enfants s’altèrent. Pourtant de récentes enquêtes démontrent que la solidarité existe toujours dans les familles modernes et que les grands-parents sont de plus en plus le pivot de cette liaison.

La solidarité

La valeur de la solidarité varie selon les familles. Elle est plus ou moins développée en fonction de la priorité accordée aux ascendants ou aux descendants. Elle est surtout mobilisée quand l’un de ses membres doit vivre des moments difficiles. Il est dans les traditions familiales de l’aider.

Les cultures asiatiques par exemple de tradition gérontocratique (c.-à-d. que le pouvoir est exercé par les personnes âgées) mettent l’accent sur le respect des anciens => piété filiale.
Alors que dans les pays nordiques, la solidarité est centrée sur le lien aux enfants => piété parentale.

Les pratiques d’entre-aide changent d’une famille à l’autre, elle relève des particularités, des traditions et des histoires dues à chacune d’elle.
Cependant, il y a plusieurs facteurs principaux qui favorisent ou défavorisent ces relations :

L’inégalité des ressources joue un rôle majeur. Le peu de moyens ou de temps peut forcer la coopération entre les membres de la famille. Par ailleurs, si une famille a plus de ressources, elle peut plus facilement donner que quand elle est démunie mais elle ne le fera pas forcement. Tout d’abord les personnes âgées bénéficient de retraite ce qui leur permet de temps en temps d’apporter une aide financière, aux plus jeunes. Ensuite les grands-parents sont indépendants financièrement grâce à la pension, la génération des parents peut plus assumer leurs propres enfants. Enfin la retraite permet aussi aux grands-parents, une plus grande disponibilité et peuvent comme cela, plus s’occuper de leurs petits-enfants
La structure démographique de la famille compte aussi. Les