Description d'un lieu sordide, incipit thérèse raquin, zola

294 mots 2 pages
Nous allons voir de quelle manière Zola fait la description de ce lieu sordide dans l'incipit.

Tout d'abord, Zola créé une atmosphère oppressante dans l'incipit de Thérèse Raquin. Cette impression est due à la multiplication des signes de clôture, horizontaux comme verticaux. En effet le passage du Pont-neuf est un «corridor étroit et sombre» entre la rue Mazarine et la rue de Seine, qui est au bout, donc au fond, de la rue Guénégaud. Ce passage ''souterrain'' est fermé d'un côté par une muraille, de l'autre et en hauteur par le vitrage. La faible luminosité accentue cet effet d'enfermement: la lumière du soleil l'été ne parvient à y répandre qu' « qu'une clarté blanchâtre » ; l'hiver, c'est une « nuit salie et ignoble ». Zola qualifie se passage de « sombre » et de « ténèbre ». Le froid aussi est ressenti, non seulement à cause du manque de lumière solaire, mais aussi à cause des « souffles froids de caveau». Le sol « suintant d'une humidité âcre » accentue cet effet.

Par la suite, Zola rajoute dans ce lieu oppressant, l'abandon. Effectivement, le champs lexical de la saleté et du délabrement sont riches, de plus ce passage paraît ancien, certaines marchandises semblent pourrir sur leur étalages « dormant dans l'ombre » et grises de poussière, d'autres y sont oublié depuis des années. Ce passage est mal entretenu du sol au vitrage, les dalles humides et « gluantes » sont « usées, descellées », les magasins poussiéreux. La haute muraille est «comme couverte d'une lèpre et toute couverte de cicatrice », le vitrage et si sale qu'il est « noir de crasse », la nuit même est « salie ».

Cet atmosphère oppressante et ce sentiment d’abandon produit un effet répulsif, autant pour les passants que pour le lecteur. Cette première description annonce l'atmosphère dans laquelle nous serons plongé jusqu'à la fin de

en relation

  • commentaire littéraire la bête humaine jacque et la lison
    1245 mots | 5 pages
  • Résumé thérèse raquin de zola
    1827 mots | 8 pages
  • Déjeuner sur l'herbe
    518 mots | 3 pages
  • Commentaire de texte thérèse raquin
    1023 mots | 5 pages
  • Commentaire l'assmoir
    426 mots | 2 pages
  • Les personnages dans la curée
    1523 mots | 7 pages
  • Etude de copus sur zola
    679 mots | 3 pages
  • L'assommoir
    263 mots | 2 pages
  • Harlem shake
    394 mots | 2 pages
  • thérese raquin
    371 mots | 2 pages
  • Commentaire d'un extrait d'au bonheur des dames
    1680 mots | 7 pages
  • Au bonheur des dames
    1272 mots | 6 pages
  • Analyse de la bete humaine d'emile zola
    3402 mots | 14 pages
  • Jeanlin germinal
    330 mots | 2 pages
  • Paris dans la curée de zola
    2739 mots | 11 pages