Devoir économie
Le concept MyMajor repose sur plusieurs étapes :
La présélection des artistes
La présentation de ce "pool" d'artistes au public sur MyMajor
La mise en vente de titres-actions de production.
Les contributeurs (internautes producteurs) ont un espace VIP MyMajor.
Au-delà d’une certaine popularité, production par MyMajor d’un clip, d’un album… en associant les internautes/actionnaires/fans, qui constituent un marché dont les paramètres sont connus à l’avance, et auprès duquel MyMajor peut proposer des produits directement de façon ciblée.
Après la phase production, la commercialisation par MyMajor ainsi que la production de certains concerts se fait en partenariat avec des majors en s’appuyant sur leurs capacités de distribution et événementielles.
Lorsque les artistes génèrent des revenus, les producteurs-internautes de la communauté MyMajor touchent 30%, les artistes, 20%, enfin MyMajorCompany 50% après marge distributeur sur le prix de gros HT (équivalente à 30%).
Après avoir été un phénomène de mode, les labels communautaires ont pour la plupart fermé par incapacité à trouver un artiste capable de rapidement être grand public comme Grégoire, artiste signé chez MyMajorCompany. Mais aussi par incapacité à produire une véritable valeur ajoutée pour les visiteurs de ces sites qui se retrouvent bien souvent confrontés à des artistes très formatés. La promesse de produire de nouveaux artistes, et par “nouveau” entendez différents, n’est pas tenue. Joyce Jonathan et Grégoire sont de bons exemples du formatage musical.
Car ce modèle de label ne se repose pas sur la prise de risque mais l’investissement de particuliers qui espèrent bien gagner de l’argent après le lancement de stars, comme cela a pu être le cas avec l’artiste Grégoire. La direction artistique peut être faite en amont par une pré-sélection de l’entreprise, comme il fait chez MyMajorCompany, mais ce sont les investisseurs qui décident de produire tel ou tel