Devoir
A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité ? Discutez.
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La fatalité désigne le destin. Les deux auteurs soit Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan ont parfois la même vision de cette fatalité dans leur poème. Tous deux leur vision de la fatalité est présentée sous la forme de la mort et on peut voir cette mort à travers un animal représentatif qui est un oiseau. Dans le poème cage d’oiseau, l’auteur représente la cage comme étant le lieu de mort de l’oiseau : «l’oiseau dans ma cage d’os, c’est la mort qui fait son nid.» (v.4-5) On peut voir ici une personnification de la mort. Cette personnification de la mort donne un caractère humain à la mort qui n’est pas humaine. Cette personnification sert à rendre cette notion abstraite de la mort plus concrète. Comme si la mort construisait un nid douillet pour que l’oiseau meurt. Donc, on peut voir ici que le destin est la mort qui est représentée à travers l’oiseau dans sa cage. Dans le deuxième poème les corbeaux, l’auteur représente lui aussi la fatalité à travers un oiseau : « j’ai cru voir sur mon cœur un essaim de corbeaux en pleine lande intime avec des vols funèbres.» (v.1-2) On sait bien que lorsque nous apercevons, un grand groupe de corbeaux voler tous ensemble en rond ceci représente l’arrivée de la mort. Donc, l’auteur exprime que le personnage à un essaim de corbeaux qui volent sur son cœur ceci exprime que le personnage voit sa mort qui approche. Donc, les deux auteurs ont à ces passages la même vision de la fatalité qui est la mort et tous deux l’expriment à travers un oiseau.
On peut voir à quelques reprises que leur vision de la fatalité diffère. Saint-Denys Garneau est nommé comme un poète de la solitude et il est en situation d’isolement. On peut le voir dans son poème cage d’oiseau puisque la mort vient de l’intérieur de la cage.