diamants
Les diamants de la guerre désignent les diamants négociés illégalement pour financer des conflits armés, particulièrement en Afrique centrale et occidentale. L'Organisation des Nations Unies (ONU) définit les diamants de la guerre comme « … des diamants provenant de zones contrôlées par des forces ou des factions opposées à des gouvernements légitimes et reconnus internationalement, et utilisés pour financer une action militaire en opposition à ces gouvernements, ou en violation des décisions du Conseil de Sécurité ». Ces diamants sont également appelés « diamants du sang ».
Contexte
Les diamants de la guerre ont attiré l'attention du monde entier lors du conflit extrêmement violent qui a frappé la Sierra Leone à la fin des années 90. Au cours de cette période, on estimait que les diamants de la guerre représentaient environ 4 % de la production mondiale. Des groupes rebelles ont également vendu illégalement des diamants bruts pour financer des conflits armés en Angola, au Liberia, en Côte d'Ivoire, en République Démocratique du Congo et en République du Congo (également appelée Congo Brazzaville).
Aujourd'hui, la proportion de diamants de la guerre a été ramenée bien en deçà de 1 % de la production mondiale. Trois pays producteurs de diamants sont responsables de cet infime pourcentage. D'abord, la République du Congo a été exclue du Processus de Kimberley en raison de problèmes de non-conformité. Ensuite, le Liberia et la Côte d'Ivoire sont actuellement sous le coup de Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui y interdisent l'extraction et le commerce de diamants. Bien que la République du Congo et le Liberia bénéficient d'accords de paix reconnus internationalement, les diamants provenant de ces pays peuvent être considérés comme des « diamants de la guerre ».
Eradiquer le trafic
En juillet 2000, l'industrie mondiale du diamant a clairement annoncé à la communauté internationale sa politique de