Dieu ne peut maintenant nous séparer
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Rieux retenait la main de Paneloux : « Vous voyez, dit-il en évitant de le regarder, Dieu lui-même ne peut maintenant nous séparer. »Après avoir brièvement situé la scène, commentez et discutez l’attitude et les propos de Rieux.
Cette scène se situe directement avant le second prêche du père Paneloux, donc tout de suite avant le changement d’attitude de Paneloux. Rieux et Paneloux sont en train de mener une discussion sur la religion. Tous les deux choqués de la mort de Philippe, le fils Othon, essayent d’exprimer l’un à l’autre leur opinion personnelle sur la mort.
Paneloux ne peut pas convaincre Rieux de son opinion, qu’il faudrait accepter la création telle qu’elle est puisque le doute est inacceptable. Rieux commence à faire des reproches au père. Son but est de mettre Paneloux en contradiction avec son premier prêche.
D’après Paneloux, si on n’accepte pas la volonté divine, on est amené à critiquer la création et peut-être même à renier Dieu.
Contrairement au père Paneloux, qui pense que le chrétien doit se soumettre à la volonté divine, certes la mort et la souffrance sont scandaleuses et Rieux ne peut pas accepter de rester inactif. Ses sentiments s’expriment par le désespoir, le dégoût et la colère. Sa révolte naît de son impuissance face à la peste.
Rieux veut faire tout son mieux pour combattre la peste et ne se résigne pas. Même s’il sait que ses efforts sont voués à l’échec à long terme, il continue à combattre contre le fléau.
Rieux sait bien que Paneloux agit pour le bien, mais pour lui, la peste constitue un scandale, une injustice inconciliable avec un Dieu bon et tout puissant.
Normalement, Rieux reste calme, mais ici il élève le ton. Il sait que les mots ne suffisent pas toujours pour exprimer ce que les hommes ressentent. Il est d’avis que Paneloux n’a pas vu assez de gens mourir et qu’il ne se trouve pas dans la réalité concrète. Rieux met en doute que Paneloux lui-même croit en Dieu.
Il veut montrer clairement à Paneloux