Alors, vous avez planché sur le thème de "Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ?", plutôt sur "Le rôle de l’historien est-il de juger ?" ou bien vous avez préféré commenter le texte de "DURKHEIM" ? Ados a interrogé pour vous madame B., prof de philo et correctrice du bac, pour vous donner des pistes de corrigés sur ces sujets...
Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ?
Madame B. : « Ce sujet était difficile à aborder. Car il fallait impérativement définir la part de la science dans la vérité scientifique. La place de l’Homme était donc remise en cause et le rapport à la morale était également à prendre en compte. Freud était donc évidemment l’auteur à citer pour ce sujet. » Le rôle de l’historien est-il de juger ?
Madame B. : « Sûrement moins difficile que le sujet n°1 au premier abord. En effet après avoir défini quelles étaient les pratiques des historiens et leur part d’objectivité, il fallait expliquer si ces derniers devaient prendre ou pas partie dans l’histoire et pourquoi. Le risque de ce sujet venait principalement de l’impasse sur la notion scientifique des historiens. Machiavel ou encore Paul Venne étaient les principaux auteurs à mettre en avant, mais vous pouviez aussi bien faire des citations d’ouvrages de grands historiens.» Commentaire de texte : un passage de "L’éducation morale", de Durkheim
Madame B. : « Ce texte montre que la morale constitue un ensemble de règles collectivement admises, reçues de façon passive, mais qui peuvent parfois entrer en conflit avec la conscience morale individuelle, qui défend activement le principe de respect de la personne humaine. La difficulté essentielle était de faire apparaître clairement la tension inhérente à toute morale (que Durkheim, lui, semble pointer comme seulement actuelle), entre des règles imposées par d'autres, des contraintes, et un sentiment moral individuel, intérieur, manifestation de notre liberté de