discours de benito-mussolini devant le congrès des fascistes du frioul 20 septembre 1922
L’histoire se passe en Algérie, à l’époque où elle était une colonie française.
Phrase célèbre de l'incipit : « maman est morte ». Étrange choix que de commencer un récit avec une telle formulation pour parler de cet événement. Un début qui donne immédiatement le ton de l'œuvre.
→ En quoi cette plongée immédiate dans l'intériorité du narrateur constitue-t-elle une nouvelle manière d’écrire des romans?
A. Un premier contact avec le personnage de Meursault
1. Une entrée dans l’intériorité du personnage…
Récit à la 1ere pers. : on entre brutalement dans l’intimité du pers.→ point de vue interne
«Maman » renforce familiarité et l’intimité avec Meur qui contraste avec la froideur du récit qui suit.
« Maman » est 2eme mot du récit, il revêt une importance particulière. La mort de la mère dominera l’ensemble du roman et d’une certaine manière orientera le destin du personnage.
Nombreuses marques de la première personne, marqueurs temporels (« hier, aujourd’hui, demain ») : le narrateur semble écrire une lettre ou un journal intime au jour le jour :
Le temps de la narration (moment où le narrateur écrit) est concomitant au temps de l’histoire racontée, contrairement à l’autobiographie, où le narrateur écrit a posteriori.
Les deux premières phrases sont saisissantes : « Aujourd’hui, maman est morte [...] . On entre directement dans une souffrance profondément humaine et universelle : la mort de la mère.
Mais la tragédie de la mort semble ici aussitôt banalisée par l’hésitation du narrateur :
« Ou peut-être hier, je ne sais pas. »
2. … mais un personnage « extérieur » à lui même :
De nombreux indices donnent l’impression au lecteur que Meursault est indifférent :
Aucune réaction personnelle. Au contraire, le personnage passe immédiatement aux considérations et aux conséquences matérielles (horaires de bus, congé