Discours direct et indirect
Synthèse :
Lorsqu’un émetteur veut rapporter ses propres paroles ou celles d’un autre, il les intègre dans un énoncé sous forme de discours rapporté.
On appelle discours rapporté un discours qui est intégré dans une histoire.
On distingue 3 modes d’insertion de la parole :
1/ DISCOURS DIRECT :
Les paroles sont rapportées intégralement sans subir aucune modification.
Son introduction dans un récit constitue une rupture, marquée par : - la présence de signes typographiques spécifiques ( deux points, guillemets, tirets pour les répliques qui se suivent). - la présence, en général, d’un verbe introducteur (dire, affirme, prétendre...), qui apporte des renseignements importants sur l’attitude de l’émetteur face à son énoncé. - des changements de temps et de personnes (passage du récit au discours).
2/ DISCOURS INDIRECT :
Il s’agit d’une transposition des paroles : le contenu général est conservé, mais on abrège, on élimine les marques spécifiques du discours (éléments des fonctions expressive, impressive, et de contact).
L’énoncé est rapporté sous forme de proposition subordonnée complétive dépendant d’un verbe introducteur.
Les temps et les pronoms sont ceux du récit. Les référents déictiques propres au discours doivent être remplacés par les références du système du récit, puisqu’il n’y a plus de renvoi possible à la situation d’énonciation.
Au niveau des formes verbales, si le verbe introducteur est au passé, ce qui est très souvent le cas, la concordance impose des changements de temps en chaîne, selon le principe suivant :
[pic]
Ce procédé évite la rupture et conserve au récit son unité.
3/ DISCOURS INDIRECT LIBRE :
Il adopte les formes grammaticales du style indirect (temps et pronoms du récit), amis s’en différencie par l’absence de subordination et par la fidélité au ton du discours.
Il s’instaure lorsque l’énoncé