Discrimination positive
Définition juridique exacte : Traitement préférentiel réservé à des catégories de citoyens défavorisées par mesure de compensation, politique ordonnée moyennant la rupture de l’égalité juridique, à la poursuite d’une égalité concrète.
La discrimination positive est apparue pour la première fois aux Etats-Unis dans les années 60-70 par le biais de l’affirmative action mise en place par le président John Kennedy visant à favoriser l’intégration des minorités noires et hispaniques ainsi que tous les citoyens discriminés. Le but étant de faire en sorte qu’elles soient davantage représentées dans les emplois qualifiés, les universités, les médias, etc… en leur donnant la priorité grâce à un système de quotas ou de places réservées.
La démarche française est beaucoup moins contraignante que la démarche américaine puisqu’elle ne fait l’objet que d’une obligation de moyen et non d’une obligation de résultat juridiquement sanctionnée. Il existe diverses mesures de discrimination positive mais les critères ne sont jamais en fonction de l’appartenance religieuse ou ethnique ; ce sont surtout des critères territoriaux ou socio-économiques.
• La discrimination positive en matière d'éducation :
Quotas d'inscription universitaire réservés à une certaine catégorie de population, pour lui permettre de mieux s'instruire. L'instruction étant la base de la création d'un meilleur avenir et de l'insertion dans la société.
Exemple : Depuis l'année scolaire 2000–2001 des conventions ZEP/Grandes écoles permettent à des lycéens issus des cités défavorisées d'intégrer certaines grandes écoles sans avoir à passer le concours commun. Ces zones avaient été créées en juillet 1981 par le ministre socialiste Alain Savary.
• La discrimination positive dans l'emploi :
Quotas à l'embauche permettant à certaines minorités de se créer une place sur le marché du travail. Cela permet de lutter contre le préjugé qui veut que les capacités dans le travail