Ecrire est un art intemporel car, depuis toujours, les hommes ont voulu mettre leurs idées sur papier. Cependant, selon les périodes, ceci fut plus ou moins facile. Entre les guerres, les évènements politiques ou encore avec l’application de la censure, écrire ne fut pas toujours d’une facilité déconcertante. Nous sommes donc en mesure de nous demander si les écrivains ont la possibilité de ne pas prendre en compte dans leur travail les problèmes de leur temps. Ainsi, nous démontrerons dans une première partie qu’il est souvent impossible pour un écrivain de ne pas faire paraître les problèmes de son époque dans ses écrits, soit parce que l’écrivain vit quotidiennement avec ces problèmes, soit car il veut s’engager. Dans une deuxième partie, nous traiterons tout de même des écrivains ayant réussis ce défi, par choix d’écrire pour l’esthétique ou par l’utilisation d’une forme littéraire non propice à cette prise en compte.

Nous allons donc commencer par discuter du fait qu’il est dur de ne pas intégrer les problèmes de son temps à un écrit. En effet, un écrivain est un homme comme un autre et vit donc dans une société donnée, comportant ses propres problèmes d’ordre politique, religieux, culturel etc... Etant plongé chaque jour dans cette société, il sera difficile pour un écrivain de ne pas s’en inspirer. De plus, un auteur peut vouloir s’engager volontairement et ainsi parlera ouvertement de ces problèmes. Depuis toujours, dans n’importe quelle société, des problèmes apparaissent car plusieurs domaines sont propices à des divergences d’opinion : la politique surtout, la religion, la culture et le contexte social, entre autre. Or un écrivain est un homme qui, quelque soit son époque, se lève chaque jour et vit dans cette société qui l’entoure. Il sera donc difficile pour lui de ne pas faire transparaître dans ses écrits la moindre référence à ces problèmes quotidiens. On peut donc parler de déterminisme. Cette notion philosophique est la doctrine qui