Dissert, jacques le fataliste
Dans la seconde moitié du XVIIème siècle se développe le classicisme, un courant littéraire qui s’étend en France et plus généralement dans l’Europe entière. Le but de ce mouvement est de définir un « honnête homme » et de constituer une composition parfaite de valeurs et de critères pouvant le définir. Le baroque est une réaction au trop rigide classicisme qui représente le sens de la démesure. C’est dans cet esprit baroque qu’écrit Diderot, écrivain philosophe du XIXème siècle. Il écrit entre autre « Le neveu de Rameau » ou encore « Jacques le fataliste et son maître» qui conte les histoires invraisemblables de Jacques et son maître, mais aussi celles du narrateur qui intervient inopinément tout au long du récit afin de raconter au narrataire ses propres histoires. Pour combler l’ennui, Jacques propose de raconter à son maître l’histoire de ses amours, mais ce récit ne cesse d’être interrompu par Diderot ou des histoires racontées par les deux personnages. Il s’agit d’un roman entremêlé et enchâssé : :
« La structure de Jacques le fataliste est labyrinthique mais pour autant, elle n’est pas sans ordre ni cohérence, et surtout, elle a une fonction.»
A travers divers exemples et citations tirées de Jacques le fataliste, nous allons donc déterminer si cette œuvre possède une structure, si cette dernière est labyrinthique et qu’elle en est sa fonction.
Lorsqu’un lecteur naïf lit Jacques le fataliste, il peut penser que ce livre est en désordre et qu’il ne possède aucune structure. Voici certains éléments qui pourraient lui faire croire ceci :
En premier lieu, dès l’incipit intriguant, nous ne savons pas d’où les personnages viennent ni où ils se rendent et Diderot refuse catégoriquement de nous les présenter. Cette entrée dans le roman donne le ton d’une apparence décousue. De même, la structure