Mélanie Teyssier

Dissertation sur la citation de G. Mathieu-Castellani.

L’autobiographie est un récit, qu’une personne écrit sur sa propre vie, une confession de son vécu. C’est un roman du coeur, dans lequel l’auteur est aussi à la fois narrateur et personnage. A travers ses récits, il tente d’écrire avec la plus grande sincérité pour transmettre à son lecteur une histoire véritable. G.
Mathieu-Castellani, dans “La Scène judiciaire et l’autobiographie” fait à travers une citation de son ouvrage, un parallèle entre autobiographie, judiciaire et mise en scène; “L’autobiographie, qui est à la fois témoignage, plaidoyer, justification et réquisitoire, s’inscrit par là dans le judiciaire, auquel elle emprunte sa mise en scène, ses rôles et les modalités de son énonciation. Le judiciaire et le théâtral ont partie liée ici, tant le théâtre est le lieu privilégié du procès, comme dans la tragédie grecque, tant le tribunal ressemble à un théâtre.”. De là se pose alors le problème, d’un jugement et aussi d’une certaine mise en scène, puisque l’auteur, dans ses écrits se doit de recontextualiser son histoire, et de la mettre à nouveau en scène pour son lecteur. De cela découle une certaine vu extérieure de sa propre histoire, un moyen pour l’auteur de prendre du recul sur son passé, et de juger de ses actes et des conséquences qu’ils ont pu avoir su son présent. L’auteur se retrouve donc alors juge aussi de sa vie, mais aussi jugé, car le lecteur lui, jugera sans aucun doute des “aveux” de l’auteur, mais aussi la sincérité de son discours. Pouvons-nous donc dire que l’autobiographie, de part sa mise en scène, est le théâtre d’un jugement?

Le récit autobiographique, fait d’abord face à un premier jugement, celui de son auteur. En effet, lors de la composition de son oeuvre, celui-ci s’interrogera sur son passé, et sera seul juge de ses actes. Il jugera un

évènement antérieur, dans lequel il était peut-être innocent ou coupable, pour tenter de faire un lien avec la