Dissert
« armoire à glace8 » mais il regrette de devoir recourir à la violence9, tout se passe comme s’il avait renoncé à la virtus primaire. Il aurait espéré ainsi plus de raffinement chez l’homme dit évolué, raffinement qui peut apparaître par son parfum : « C’est Barbouze, un parfum de chez
Fior. » Outre la « pochette de soie couleur mauve » évoquée par Michel Bigot10, la mention du parfum au milieu de la puanteur de la gare d’Austerlitz peut être perçue comme le signe d’une distinction plus féminine. Qui plus est, le nom de ce parfum s’avère être très suggestif : ce « Barbouze » par son suffixe peut bien renvoyer à « Tantouze » chez ce tonton-tant’ (la barbe n’est plus synonyme de virilité11). La dualité du personnage apparaîtra de façon flagrante durant la soirée où sont conviés Zazie et les touristes de Fédor. Dans un premier temps Gabriel se métamorphose en Gabriella : il danse alors en tutu dans une « boîte de pédales » qui transforme tout élément masculin en élément féminin12. Mais la suite de la soirée marque le retour du pôle masculin dans le restaurant « Aux Nyctalopes ». Comme le toponyme l’indique, Gabriel y apparaît en superhéros terrassant13 une bande de loufiats.
L’opposition entre les deux scènes incarnant les deux