Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir (Montesquieu de L’esprit des Lois – 1748). Au soutient de ce postulat Montesquieu à théorisé la séparation des pouvoirs. Ce principe est avant tout un produit de l’histoire britannique qui à émergé dans la cadre d’une lutte permanente entre le parlement et le pouvoir royal (Bill Of Right de 1688…). En se focalisant sur l’histoire constitutionnelle britannique les philosophes des lumières (18ème siècle) tel que Locke et Montesquieu vont lui apportée une consécration théorique. Montesquieu à identifier 3 pouvoirs (législatif ; exécutif ; judiciaires) lesquels doivent-être répartis dans des organes distinct et indépendants. Cette théorie à été développé en réaction aux monarchies absolutistes et à l’arbitraire qui caractérisait ces régimes. Sa réalisation concrète doit aboutir à l’établissement d’un gouvernement modéré, donc respectueux des droits et libertés des citoyens. Cette séparation est un principe essentiel au cœur des régimes politiques démocratiques et par ailleurs retranscrit par les révolutionnaires français à l’article 16 de la DDHC. Ce principe a connu deux concrétisations en pratiques selon que la répartition des pouvoirs est souple (régime parlementaire) ou stricte (régime présidentiel). La Grande-Bretagne est généralement présenté comme le régime parlementaire par excellence, à l’inverse les Etats-Unis sont ériger en modèle présidentiel. On remarque que l’exercice pratique du pouvoir par les diverses institutions d’un Etat tend à s’écarter de ces principes là.
De cette manière si il existe une convergence entre le régime parlementaire et présidentiel quels sont les raisons et la véracité de cette convergence ?
Il existe une tendance contemporaine à la convergence des régimes parlementaires et présidentiels (I) qui s’explique par le dépassement de la conception classique de la séparation des pouvoirs (II).

I_ la tendance contemporaine à