Dissertation André Breton - "En matière de révolte, aucun de nous ne doit avoir besoin d'ancêtres".
Ernest Renan, écrivain, historien, philosophe et philologue français, a dit ceci : « Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé. » Dès lors, que faut-il penser des propos tenus par André Breton, personnalité clef du mouvement surréaliste, affirmant que, pour mener une révolte, des ancêtres ne sont nécessaires pour personne ? Après tout, les ancêtres représentent le passé, ce sont eux qui l'ont créé et déterminé, inévitablement, le présent. Alors, faut-il foncer, vouloir changer la société, apporter des idées nouvelles, sans trop se préoccuper des prédécesseurs, ni prendre référence sur de potentiels précurseurs ? Ou, est-il préférable de donner davantage d'importance aux hommes du passé, inépuisables sources de connaissances ? Est-ce bien ici que la problématique se situe-t-elle ? Ne serait-ce pas plutôt une question de conviction et de confiance en son propre jugement ?
Accomplir des actions ou mener une révolte sans se soucier des ancêtres est primordial, parce que le passé reste le passé. Physiquement, plus personne n'y vit. Pour cette raison, le moment le plus important, pour le monde entier, et même les générations futures, est le présent. Par conséquent, si quelqu'un a conscience que quelque chose ne tourne pas rond sur terre, qu'il se pense capable d'agir, et qu'il le souhaite, il ne devrait pas hésiter une seconde et essayer. Et ce, même s'il ne peut se justifier par d'anciennes générations. Peut-être, celles-ci n'avaient simplement aucune raison de le faire lorsqu'elles ont vécu, ou qu'elles n'en ont pas eu le temps, l'envie ou le courage. Aussi, il appartient à chacun de décider ce qui est juste pour lui, et bon pour les autres. Ainsi, Jean-Jacques Rousseau, constatant autour de lui un manque d'égalité et de liberté entre les hommes, s'est consacré à chercher des solutions. Dans Du Contrat social, il est