A l’origine, l’euthanasie vient du grec ευθανασία signifiant bonne mort. C’est une pratique visant à mettre fin prématurément à la vie d’un individu lui évitant ainsi l’agonie. Dans une conception plus contemporaine, l’euthanasie désigne un acte souvent effectué par un médecin de manière contrôlée visant à provoquer le décès d’un individu soumis à une maladie incurable lui infligeant une torture psychologique ou physique insupportable. Le débat d’une légalisation de l’euthanasie reste houleux en France et même en Europe. La légalisation de l’euthanasie, reste pour certains le moyen de préservé l’intégrité physique et morale de la personne mais pour d’autres le moyen de mettre à mort de manière légale pouvant ainsi provoqué des dérives. De multiples affaires comme l’affaire Haubert ou encore l’affaire Sébire relance une polémique sur l’euthanasie illustrant la difficulté pour la justice de traité un cas volontaire ou non volontaire d’un individu de se donner la mort. La question que nous sommes en droit de nous poser est de savoir si l’état français peut aller dans le sens d’une légalisation de l’euthanasie ? Dans un premier temps, nous étudierons les jurisprudences européennes antagoniste quant à la légalisation de l’euthanasie. Il s’agira dans un second temps de démontrer que la question de l’euthanasie est une question épineuse pour la justice française I) La légalisation de l’euthanasie : des jurisprudences européennes antagonistes.
Au sein de l’harmonie de l’union européenne des pays antagonistes sur la question de la légalisation de l’euthanasie créer un clivage d’ordre éthique en Europe. A) Les pays légalisant l’euthanasie : des dérives alimentant la position européenne Au sein de l’union européenne existe des pays ayant légalisés l’euthanasie. Au Pays Bas, l’euthanasie est devenue légale en 2001 par la loi « de contrôle d’interruption de sur la demande et l’aide au suicide » qui entra en fonction à partir du 1er avril 2002. Par cette pratique