La femme du 19º siècle est-elle condamnée à l’échec ?

Le XIXème siècle est une époque de grandes inventions et découvertes, pendant laquelle, des élites intellectuelles vont mettre en pratique leurs idées innovatrices. Les recherches technologiques, scientifiques, artistiques sont dominées en grande majorité par les hommes. Dans cette société contrôlée par les hommes, une femme serait-elle condamnée à l’échec ? Nous verrons donc comment l’éducation des ces femmes les pousse à la non-réussite et puis comment la société qui les entoure les empêche de s’épanouir.

Certes, les femmes bourgeoises depuis leur jeunesse sont envoyées au couvent, ou subissent une éducation où la religion est omniprésente. Peu de femmes avaient droit à une formation scolaire, et celles qui en bénéficiaient, étaient soumises à une éducation qui les transformait en femmes ‘‘parfaites’’, selon les critères de l’époque et des hommes, mais qui nuisait à leur développement intellectuel, et les maintenait dans l’ignorance. Elles ne cessaient de se tourmenter pour atteindre leur monde idéal, décrit dans leurs livres. Ainsi, Gustave Flaubert dénonce cette action dans Madame Bovary, où l’héroïne, Emma, reçoit une éducation au couvent, en lisant des livres romantiques. Ces lectures lui feront croire que leur vie pourra être comme celle des nobles, avec des bals, des fêtes, dans des grandes villes. Mais toutes ces fausses illusions la conduiront au suicide. De plus, la femme, est contrôlée par la société, qui la rend inférieure à l’homme, et qui l’oblige à dépendre d’autrui. En premier par son mariage, la femme passant de la tutelle de ses parents à celle de son mari, doit le suivre à son domicile. Elle n’a aucun droit sur l’administration des biens communs, ne peut avoir un métier sans l’autorisation de son mari. Elle ne peut pas disposer ni gérer ses biens personnels et ne peut accomplir aucun acte juridique. Elle se doit avant tout d’être mère et épouse. Ces femmes n’ont, également