Dissertation : la littérature "veut instruire ou plaire, parfois son objet est de plaire et d'instruire en même temps" écrit le poète horace dans la troisièeme partie de son art poétique
Il est donc légitime de nous demander, comment les apologues concilient le plaisant à l’instructif.
Nous verrons donc si les auteurs sont d’accord avec cette citation. Puis, d’une part l’intérêt et la manière d’instruire, d’autre part le but et la façon de plaire.
D’abord si la littérature plait c’est en partie pour instruire. En effet, il est plus facile d’assimiler quand la manière d’apprendre est amusante et distrayante.
Au XVIIème siècle, Dans la préface du premier recueil, La Fontaine illustre le principe du Placere et Docere, par l’exemple de Crassus et Parthes, qu’il a repris dans sa fable le Renard et le Bouc.
De même, selon lui « Les livres les plus utiles sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié ; ils étendent les pensées dont on leur présente ». Ainsi, les ouvrages doivent garder la beauté de l’implicite et des allégories. La Fontaine est d’ailleurs connu pour ses fables, où les métaphores sont prépondérantes. Il animalise, en effet, les personnages qu’il veut critiquer ou admirer comme le faisait Phèdre 50ans avant J.C. Mais ces poèmes ont avant tout une morale, leur visée est donc didactique. Ainsi, les fables répondent parfaitement à cette théorie.
Ensuite, les contes pour enfants sont didactiques, notamment avec les morales qu’ils énoncent. Dans Le Petit Chaperon rouge, les frères Grimm conseillent aux enfants de ne pas s’adresser aux inconnus et une pléthore de contes, tels la Belle aux bois dormants ou la Belle et la Bête, expliquent que l’amour est le plus important. Les