Dissertation libertinage
En vous inspirant des personnages vus dans les textes du corpus, vous direz si le libertin est forcément un monstre froid et calculateur, attentif à son seul plaisir.*
Intro :
Au XVIIème siècle, apparaît un mouvement culturel très caractéristique de cette époque : le libertinage. Le libertin est un personnage indépendant, sûr de lui, sans craintes et revendique même ses propres pensées. Mal vu par la société, il n’écoute que lui et la philosophie de l’anticléricalisme. A l’affut de nouvelles conquêtes plus difficiles les unes que les autres, le libertin cherche la jouissance absolue à travers des efforts conséquents.
Il utilise tous les moyens nécessaires pour atteindre son but, aussi pervers soient-ils.
Il paraît évident que le libertin ne fait état d’aucune conscience et éprouve un plaisir à faire souffrir ses victimes, et à les manipuler. Ainsi, aucune sensibilité ne semble être permise.
N’est-ce là la seule description possible de cette catégorie de personnes très particulière ? Ou existe-t-il une face cachée du libertin ?
Nous commencerons par faire état de la face évidente du libertin, sa perversité et de son côté cruel, sans pitié, mal intentionné et indiffèrent.
Ensuite nous essaierons de découvrir ce que cache libertin, ce qui, pour lui, ne lui rend pas honneur à son époque mais qui le valorise un peu à la nôtre.
Est-il possible pour un libertin de présenter seuls certains de ces aspects ?
Axe 1 :
1 ) Le libertin éprouve de la jouissance quant à la multiplication effarante de ses conquêtes.
Cette pratique rend honneur au libertin en exhibant ses victoires parfois très nombreuses.
Ainsi il cherche à être le « meilleur ».
Casanova, dans son œuvre Histoire de ma vie, cherche à impressionner modestement, ses conquêtes s’élevant à plusieurs dizaines.
Modestement, car face à Don Juan qui en comptabilise plusieurs centaines, il n’est pas de taille.
2 ) Un autre aspect du libertin : il semble vouloir être «