Tout d’abord, on peut voir que la pipe a deux facettes à sa personnalité. D’un côté la pipe est représenté comme un être travaillant. On le voit très bien dans cette métaphore : « On voit, à contempler ma mine d’Abyssinienne ou de Cafrine » (V.2). Les abyssinienne et cafrine sont des peuples éthiopiens et d’africain. La particularité qu’on ces peuples, entre autre, c’est qu’ils sont noir Baudelaire veut donc dire, dans sa métaphore, que la pipe est noir, donc très utilisée. Il y a aussi le terme contempler dans cet extrait qui peut signifier que la pipe a une certaine fierté à être noire et usée. Elle est donc contente de ce qu’elle a accomplie en temps que pipe et cela fait d’elle une pipe travaillante et aussi très heureuse de ce qu’elle accompli. Le fait d’être heureux du travail accompli peut être interprété comme un paradis artificiel. Il y a beaucoup de personnification et de comparaison dans ce poème comme on peut le voir ici : « Je fume comme la chaumine » (V.6). La pipe est personnifiée comme si c’est elle qui travaillait et qui parlait. Elle fait référence à la chaumine qui est un endroit ou tous doivent y mettre du sien et fait référence au bien-être, à la femme qui attend le retour de l’homme, au chez-soi et à la sécurité. C’est donc un paradis artificiel assez frappant que nous montre Baudelaire celui du chez-soi bien tranquille. D’un autre côté, la pipe est représentée comme quelque chose de libérateur et réconfortant. La pipe est encore une fois comparée pour nous démontrer à quel point elle représente un paradis artificiel comme on peut le voir ici : « ou se prépare la cuisine pour le retour du laboureur » (V.7). Baudelaire compare la pipe à la femme qui attend le retour de son homme avec un bon repas chaud qui représente totalement le réconfort et la libération du après une dure journée de labeur. En comparant la pipe à l’endroit où les gens se sentent le plus à l’aise, Baudelaire réussit vraiment à toucher directement au paradis artificiel. Il