Peut-on se fier à la conscience?

La conscience nous permet de prendre connaissance de nos actes et de l'activité de notre esprit. La conscience est donc considérée comme une sorte de connaissance. En revanche, ce n'est pas si simple car il est possible de distinguer conscience et connaissance. La conscience signifie accompagné de savoir, et est souvent appelée retour sur soi ou redoublement. Nous sommes capables d'avoir conscience de quelque chose ou de nous-même dès le moment où nous disons « je », tels que les enfants le font à l'âge de l'apprentissage de la parole. La connaissance, en revanche, permet de donner des informations sur soi-même. Sur ce sujet, je me suis posée la question suivante : Quels sont les rôles et les conséquences que la conscience a sur notre existence ? Pour y répondre, je traiterai trois parties. Premièrement, l'idée de liberté, les sentiments et pensées liés à la conscience. Deuxièmement, les problèmes et doutes sur la fiabilité de la conscience. Et pour finir, les rôles et les problèmes de la conscience.

Tout d'abord, je vais évoquer l'idée de liberté, sentiments et pensées. Il existe plusieurs expressions relatives à la portée des actes, qui sait ce qu'il fait et qui sait si c'est bien ou mal, telles que « bonne ou mauvaise conscience », « en cas de conscience », « en toute âme et conscience ». Nul ne sait où se situe la conscience et ses limites lorsque l'on ressent des sentiments tels que le doute, le regret, l'ignorance. La conscience entraîne une certaine idée de liberté. En effet, le libre arbitre en témoigne. Le libre arbitre est la faculté d'opérer un choix en toute liberté. Jean Buridan démontrait ce fait notamment grâce à son paradoxe de l'âne de Buridan qui exprimait qu'un âne, dans le désert mourant de soif et de faim n'était pas capable de choisir entre de l'eau et de la nourriture car il n'a pas de conscience et n'est donc pas capable de faire un choix. En revanche, l'Homme lui possède la liberté d'indifférence,