Dissertation philo culture et homme
Les croyances religieuses, à savoir, l’adhésion presque aveugle, en un ou plusieurs dieux, sont-elles irrationnelles ? À première vue, les croyances religieuses ne sont-elles pas la plus parfaite illustration de l'irrationalité ? Cependant, tout en étant irrationnelles, les croyances religieuses ne seraient-elles pas une étape nécessaire vers la rationalité ? Cela dit, un tel paradoxe ne montre-t-il pas qu'il est dépourvu de sens de se poser la question de l'irrationalité des croyances religieuses ?
Pour répondre à cette question, il faut analyser trois différentes visions. La première soutiendra la thèse qu'à première vue les croyances religieuses relèvent d'une pathologie, sociale ou psychique, qui consiste à se détourner de la conscience lucide de la réalité. Puis que les croyances religieuses ont indéniablement joué un rôle important dans l'émergence de la rationalité économique capitaliste, ce qui ferait de l'irrationalité des croyances religieuses une sorte de "ruse" de la raison.. Et enfin, le paradoxe d'une irrationalité qui mènerait à la rationalité prouve qu'il n'y a pas de société sans croyances religieuses, et donc que le problème de l'irrationalité des croyances religieuses n'est qu'un faux problème d'origine métaphysique.
Dans sa pièce les Sorcières de Salem, Arthur Miller met en scène la folie qui s'empare des hommes lorsqu'ils se croient en présence d'un phénomène surnaturel, irrationnel qu'ils attribuent à une cause divine ou, en l'occurrence, diabolique.
Pour Marx, les croyances religieuses ne sont pas des manifestations de rationalité. En effet, tandis que la rationalité connote la