Dissertation sur le bonheur
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Depuis des siècles, les Hommes s’interrogent sur le bonheur et sa source. Sentiment profond et intense, la société la recherche sans relâche, le considérant parfois comme le but ultime de la vie. On voit alors apparaître deux opposés. D’un côté, les religieux qui scandent la restriction et pensent que le bonheur vient après la mort, de l’autre les libertins ou les épicuriens, qui considèrent la vie comme une courte occasion de goûter aux plaisirs et au bonheur. De grands écrivains tels que Voltaire, Rousseau et Diderot se sont intéressés à cette question, et nous partagent leur propre vision de ce sentiment utopique. Abondance ou restriction, popularité ou isolement, chacun nous partage son expérience et pense avoir trouvé la définition exacte du bonheur. On se demande alors si le bonheur n’est tout simplement pas définissable, ou encore s’il ne se présente pas de manière différente selon l’individu qu’il touche. Je vais donc vous présentez ma propre définition du bonheur, en abordant dans un premier temps ce qui, d’un point de vue matériel peut m’amener à ressentir ce sentiment, puis je montrerai que les plaisirs immatériels peuvent y contribuer aussi.
L’abondance, le luxe et la richesse… Depuis que l’homme connaît les plaisirs qu’apportent les biens matériels, ceux-ci se renouvellent toujours plus au fil du temps et la société ne s’en lasse jamais. Madame du Châtelet, dame très cultivée du XVIIIe siècle prônait elle-même le plaisir et les passions sans limites, et s’adonnait aux jeux, aux arts et autres occupations de son époque. Elle écrit alors son Discours sur le bonheur, et s’attire les foudres de ceux qu’elle appelle les moralistes. Je partage son raisonnement, puisqu’en effet, les passions sont à vivre sans restriction si l’on ne veut pas finir sa vie dans le regret d’avoir raté certaines occasions ayant pu nous apporter le bonheur. De plus, Voltaire a réussi à démontrer que la présence quotidienne des biens matériels dans nos vies était utile