Dissertation sur la boetie
Ajoutons à cela, la liberté et l'égalité ne suffisent pas à La Boétie; il y ajoute encore la fraternité au niveau du troisième paragraphe du deuxième mouvement de « Puis donc que cette bonne mère … jusqu’à … nous ayant tous mis en compagnie. » ligne 41-55. Ici, au niveau de ce paragraphe, La Boétie utilise le pronom personnel « nous » qui rassemble tous les êtres humains en exemplifiant pour convaincre le peuple que la liberté est naturelle. Cela dit, il faut vivre conformément à la nature selon le bon sens sans être l’esclave de …afficher plus de contenu…
Mais comme le déclare La Boétie, cette argumentation a d'abord une valeur rhétorique. S'il « monte par manière de dire les bêtes brutes en chaire » ligne 67-68, c'est pour que les peuples aient honte de cette servitude qu'ils acceptent volontairement pour qu'ils reviennent à leur « nature et condition » ligne 69 qui est la liberté. De surcroit, la liberté humaine ne peut être comprise à partir de la liberté animale, à laquelle pourtant La Boétie renvoie « il faudra que je vous fasse l'honneur qui vous appartient, et que je monte, par manière de dire, les bêtes brutes en chaire, pour vous enseigner votre nature et condition. Les bêtes, ce maid' Dieu! si les hommes ne font trop les sourds, leur crient : VIVE LIBERTÉ! » ligne 66-71. Ainsi, La Boétie s’appuie sur des exemples d’animaux pour