Dissertation
I (est-il possible d’acheter ? comment, « tout » ?)I1)
pourquoi achète-t-on ? pour répondre à nos besoins / achats limités, justifiés. On achète aussi du superflu pour répondre à nos désirs : rôle de l’argent : on aimerait « tout » acheter. Problème : on prend nos désirs pour des besoins (rôle de la publicité), on a du mal se raisonner. Donc source d’insatisfaction : on ne peut pas tout acheter !
I2) Les conditions d’un achat : accord avec le vendeur, liberté d’échanger, fixation d’un juste prix. . Problème : il y a des choses qui semblent ne pas avoir de prix : la Nature (ex : l’eau), sorte de propriété collective de l’humanité. On leur fixe un prix mais danger : on se l’approprie (ex des matières premières, des pays qui vendent leus terres cultivables), l’être humain (prix des dédommagements pour les assurances). Peut-on refuser que certaines choses se vendent : enjeu, décision politiques (ex : interdire la vente de qqchose : les organes)
II (tout acheter pose-t-il un problème moral ?)
II1) Illusion d’achat : on ne peut vendre que ce dont on est propriétaire, ce qui est sous notre contrôle : peut-on acheter les sentiments, le comportement de qq’un ? : on peut croire que c’est possible mais c’est illusoire (croire qu’on « achète » la sympathie ou l’amour par des cadeaux). C’est aussi considérer la personne comme un objet dt on peut disposer : négation de la liberté de cette personne, cas extrème : l’esclavage. Nier l’humanité de certains humains pour pouvoir les traiter comme des marchandises (atteinte à la dignité : cf le cours sur la culture)
II2) Même s’il s’avère possible d’acheter certaines « choses », ne doit-on pas s’interdire de le faire ? Les organes, les personnes … irrespect de la personne : exploitation de la misère humaine : ex, l’achat du sang, d’organes …L’autre personne est vue comme un simple « moyen » au service e quelqu’un d’autre. Problème : on avait défini l’échange comme un acte libre, volontaire. Mais