Introduction : . Pour pouvoir déterminer s’il est difficile ou non d’accepter la vérité il faut tout d’abord expliciter ce terme. La vérité du latin « verus » signifiant vrai, véritable, réel, la vérité s'oppose à la fausseté et désigne le caractère de ce qui est vrai. La vérité est ce à quoi l’esprit peut et doit donner son assentiment par suite d’une cohérence interne de la pensée. Ainsi toute pensée qui souscrit aux règles de la logique est formellement vraie. L'accepter, c'est en faire une part de vous-même, s’attribuer cette vérité et faire des efforts, travailler pour l’accepter, lui donner son assentissement. Nous allons étudier la vérité plutôt dans son aspect moral car nous accordons notre confiance à celui qui dit la vérité. Notre conscience nous reproche de mentir : c'est la vérité-sincérité. Mais, la bonne foi ne protège pas de l'erreur. Il est donc de notre devoir de dire la vérité et de l’accepter.
Si la vérité est difficile à accepter, c’est qu’elle peut être aussi facile à accepter. Tout dépend du rapport à la vérité que l’on a, c’est à dire, la valeur qu’on lui profère ainsi que les conséquences qui lui sont dues. En application la vérité est aussi synonyme de la fin des illusions, de l’idée que l’on se créait de la vérité. Lorsque l’idée de la vérité que l’on avait, était loin de la vérité vraie telle que l’on nous a dit l’individu peut réagir plus ou moins bien ; cela dépend des conséquences psychologiques de la nouvelle. Ainsi n’avons-nous pas du mal à accepter la vérité car elle nous blesse, ou blesse autrui ? Ne faut-il pas pour accepter la vérité suivre une révolution psychologique, passe par le rejet des préjugés ou des illusions que l’individu possédait puis par l’acceptation du nouveau mode de pensé. N’avons-nous pas du mal à reconnaitre la vérité par prétention ou par arrangement avec la société ? Donc finalement ne refusons nous pas la vérité par intérêt ?
I ) La vérité peut blesser dans le domaine affectif, psychologique, soi- même