DISSERTATION : L'HOMME EST T-IL UN ETRE A PART DANS LA NATURE?

« L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant » écrivait Pascal dans ses Pensées (1660) montrant ainsi, à la fois la faiblesse de l’homme et sa particularité. L’homme dont on parle ici est le maillon d’une chaine des vies humaines, des sociétés, des civilisation qui forme l’humanité, l'espèce. Une espèce qui depuis des millénaires tente de conquérir une place au sein d’une nature qui existe indépendamment de l'homme et préexistait à lui.
Cette dualité de l’homme, à la fois être naturel et être culturel, lui donne-t-elle une place à part dans la nature?
Dans une première partie nous montrerons que l'homme est un être à part dans la nature. Deuxième nous verrons que l'homme n'est pas un être dans la nature.
Dans un premier temps nous verrons que l'homme est un être à part dans la nature, tout d'abord c'est un être de culture, ensuite c'est un être libre et pour finir l'homme est comme "maître et possesseur de la nature" .
Comme tous les êtres vivants, les hommes ont des besoins vitaux (boire, manger, dormir, respirer...). Ils sont de plus animés par des désirs. L'anthropologie contemporaine confirme que l'homme instaure, par rapport à la nature immédiate, une distance considérable, qui est celle de l'élaboration culturelle. Néanmoins, l'assouvissement des besoins, désirs, instincts est immédiate chez l'animal, alors qu'elle passe par la médiation de la représentation chez l'homme, qui a conscience de ses besoins et peut alors temporiser leur satisfaction et choisir les moyens de les satisfaire.Les animaux sont soumis à une chaîne d'instincts alors que les actes humains, pulsionnels, se montrent sous l'aspect d'une attitude émotionnelle organisée, d'un sentiment. L'être humain se caractérise par son indétermination initiale : dépourvu d'instincts qui programmeraient son comportement et le condamneraient à demeurer semblable à