INTRODUCTION La chute de l’URSS ouvre une nouvelle organisation du monde. Ainsi, la, mondialisation peut prendre un essor sans précédent dans un monde dans lequel les données ont considérablement changé. De ce processus naît un double phénomène de dispersion des activités manufacturières (la nouvelle division internationale du travail : N.D.I.T) et de centralisation des fonctions de coordination et de gestion à un niveau mondial. Ainsi, la sociologue américaine S.Sassen montre en 1991dans son livre The Global City, (Princeton University Press), qu’un nouveau type de villes apparaît. S.Sassen mène une étude approfondie des caractéristiques des grandes villes, elle s'intéresse surtout aux fonctions/attributs qui semblent particulariser à ses yeux ces grandes villes, c’est à dire des villes fonctionnant "comme des points clefs de prise de décisions dans l'organisation de l'économie mondiale, comme des lieux primordiaux pour la finance et pour les firmes tertiaires spécialisées, […], comme des sites de production et d'innovations, […], et comme des marchés ces produits et ces innovations". Il ressort de son analyse que 3 villes semblent concentrer l'ensemble de ces caractéristiques. Il s'agit de Londres, New York, Tokyo, ces villes sont appelées villes globales. En effet, les villes mondiales (terme couramment utilisé aujourd’hui pour désigner les villes globales) sont des centres de commandement pour les grandes firmes, qui ont besoin de services avancés. Ceux-ci sont les principales productions de ces villes. Il faut aussi voir que la formation de ces villes a eu des conséquences, au niveau mondial certes, mais aussi dans l’organisation même de ces villes. Cette théorie a évolué depuis 1991, d’abord parce qu’elle souffre de critiques, que S.Sassen s’efforce de résoudre. De plus, la mondialisation est phénomène fluctuant, il faut donc repenser en même temps les villes mondiales. Un groupe de géographes-chercheurs de diverses universités s’attache à