Division du travail
La division du travail peut être étudiée sous 2 angles : d’un point de vue technique qui correspond à la répartition des tâches et d’un point de vue social qui correspond à la répartition du personnel. On peut étudier ces répartitions entre différentes nations, au sein d’une nation et aussi au sein d’un atelier ou d’une entreprise. La division du travail au sein d’une entreprise possède plusieurs avantages pour l’employeur et permet d’éviter que le travailleur ne possède une vue globale de la tâche qui lui permettrait d’utiliser cette connaissance indépendamment de son employeur. En décomposant la tâche globale en tâche simples, le travailleur peut être remplacé potentiellement par n’importe qui. La spécialisation permet d’avoir une main-d’œuvre interchangeable au sein de l’entreprise ou aussi sur le marché du travail. Plusieurs approche sur la division du travail : approche rationaliste au niveau technique (fordisme, taylorisme).
I- Approche rationaliste : taylorisme, fordisme :
1- Le taylorisme :
Taylor est à l’origine de l’OST = organisation scientifique du travail, et de la rationalisation du travail. Il nait en 1856, ne va pas à l’université mais rentre à l’usine et s’oriente vers la mécanique. Grâce à son expérience d’ouvrier, il va comprendre pourquoi il est difficile de faire augmenter la productivité dans les usines. Donc la pratique va précéder la théorie. À l’époque de nombreux ingénieurs s’intéressaient à l’organisation de la production mais il n’y avait pas de réel progrès alors qu’on était en plein boom industriel.
L’explication de Taylor : les ouvriers n’ont aucune raison de sa fatiguer à travailler et ont même intérêt à freiner la production pour faire pression sur les salaires. On va parler de flânerie des ouvriers. Celle-ci semble naturelle à Taylor et lui parait même contagieuse
Le problème : les patrons ne connaissent pas le temps nécessaire à l’exécution de chaque tâche. Les ouvriers conservent